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36ème Congrès du CIHA - Lyon 2024

Parrainé par le Ministère de la Culture,
le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche,
le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères

Materiality in History of Architecture and Urban Planning: evolutions of techniques, perceptions and analyzes

Léo Noyer Duplaix 1, Jean-Baptiste Minnaert 2 , Ruxandra-Iulia Stoica 3


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Centre André Chastel Umr 8150 - Paris (France), 2Sorbonne Université/centre André Chastel Umr 8150 - Paris (France), 3University of Edinburgh (UK)

Sujet en anglais / Topic in english

The session questions old and new virtual materialities in the History of Architecture and Urbanism: architectural surveys of building archaeology, photogrammetry, laser scanning, geomatics, etc. This materiality influences the perception and analysis of space, but to what extent?

The first axis focuses on the history of the dematerialization of space for analytical purposes. While researchers specialising in the study of the Medieval period (especially building archaeologists) traditionally use reconstruction techniques, various Cultural Heritage study centres (within academia or not) have in particular used these techniques, essentially up to the limit of Modern and contemporary times. How, over the long term, have these techniques influenced the perception of space and therefore conditioned the analysis of buildings? Where (university departments, local authority heritage services, heritage conservation organisations, etc.) and by whom (photographers, surveyors, draftsmen, etc.) have these techniques been implemented? Finally, can we establish correlations between the evolution of these techniques and that of historiography?

The second axis focuses, always for analytical purposes, on the extension of the dematerialization of space since the ‘digital revolution.’ Medieval buildings are thus no longer the only concerned, but also those of later periods, as well as an entire area, whether urban, peri-urban or rural. The advent of digital technologies has brought a revolution in the perception of space, creating new methods of analysis. Which new materialization techniques have mostly influenced researchers in the history of architecture and urbanism? Have these techniques constituted a real revolution in analysis or are they only incidental tools for materializing space? Where and how are these techniques applied? What new techniques should evolve in order to further improve the analysis of buildings?

The session is made with the support of an International Scientific Committee: Christopher Drew ARMSTRONG (US), François BALLAUD (FR), Emmanuel CHÂTEAU-DUTIER (CA), Grégory CHAUMET (FR), Sophie CUEILLE (FR), Thorsten HANKE (UK), Andres LEPIK (DE), Anesti  KOUTSOUDIS (GR), Annunziata Maria OTERI (IT), Letizia TEDESCHI (CH) and Geoffrey STELL (UK).

For more information, see the session website: www.materiality-history-archi-urba.org

Sujet de la session en français / Topic in french

La session propose de questionner les matérialités virtuelles anciennes et nouvelles en l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme – relevés d’archéologues du bâti, photogrammétrie, lasergrammétrie, géomatique, etc. Cette matérialité conditionne la perception et l’analyse de l’espace, mais dans quelle mesure ?

Le premier axe porte sur l’histoire de la dématérialisation de l’espace à des fins d’analyse. Si les chercheurs spécialisés dans l’étude de l’époque médiévale – et tout particulièrement les archéologues du bâti – usent traditionnellement des techniques de reconstitution, les différents services d’étude du patrimoine culturel – universitaires ou non – ont notamment fait appel à ces techniques – essentiellement jusqu’à la limite des temps modernes et de l’époque contemporaine. Comment, sur le temps long, ces techniques ont-elles influé sur la perception de l’espace et donc conditionné l’analyse du bâti ? Où – départements universitaires, services patrimoniaux de collectivités locales, organisations de conservation du patrimoine, etc. – et par qui – photographes, topographes, dessinateurs, etc. – ces techniques ont-elles été mises œuvre ? Peut-on enfin établir des corrélations entre l’évolution de ces techniques et celle de l’historiographie ?

Le deuxième axe s’intéresse, toujours à des fins d’analyse, à l’extension de la dématérialisation de l’espace depuis la « révolution numérique ». Les édifices médiévaux ne sont ainsi plus uniquement concernés, mais aussi ceux des époques ultérieures, ainsi que l’ensemble d’une aire d’étude, qu’elle soit urbaine, périurbaine ou rurale. L’avènement du numérique a engendré une révolution dans la perception de l’espace, créant des nouvelles méthodes d’analyses. Quelles nouvelles techniques de matérialisation ont le plus influencé les chercheurs en histoire de l’architecture et de l’urbanisme ? Ces techniques ont-elles constitué une véritable révolution dans l’analyse ou sont-elles de simples outils accessoires de matérialisation de l’espace ? Où et comment sont-elles appliquées ? Quelles nouvelles techniques devraient être amenées à évoluer afin de perfectionner plus encore l’analyse du bâti ?

Cette session est réalisée avec le soutien d'un comité scientifique international : Christopher Drew ARMSTRONG (US), François BALLAUD (FR), Emmanuel CHÂTEAU-DUTIER (CA), Grégory CHAUMET (FR), Sophie CUEILLE (FR), Thorsten HANKE (UK), Andres LEPIK (DE), Anesti KOUTSOUDIS (GR), Annunziata Maria OTERI (IT), Letizia TEDESCHI (CH) et Geoffrey STELL (UK).

Pour de plus amples renseignements, voir le site internet de la session : www.materiality- history-archi-urba.org