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36ème Congrès du CIHA - Lyon 2024

Parrainé par le Ministère de la Culture,
le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche,
le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères

Photomechanical Prints and the Material Agency of Images

Fedora Parkmann 1, Katarína Mašterová 2, Hana Buddeus 3

1/2/3 Czech Academy Of Sciences - Prague (Czech Republic)

Sujet en anglais / Topic in english

Photomechanical prints are rarely considered objects of their own. They tend to be confined to the role of invisible intermediaries that provide access to various types of photographic images, whether artistic or informational. Previous research on the history of photomechanical printing technologies has revealed how crucial these inventions were in establishing photography as the main means of visual communication in the 20th century. Moreover, the recent material turn in photography studies has shifted the focus from the aesthetics and subject matter of photographs to their materiality, from art historical interpretation to the study of the uses, circulation, and social context of photographic objects. This panel aims to expand the knowledge on photomechanical prints, challenging their perceived transparency by exploring their material appearances and social agency. To what extent did the materiality of photomechanical prints influence their social uses? How did the dissemination of photomechanical prints in various formats – books, journals, postcards, or decorative objects – serve art, culture, commerce, or science? These questions are all the more topical today because many such documents are now available in digital form, crucially changing the way we perceive and study them. The social impact of photomechanical prints will be studied from the first inventions to the boom of the halftone and other processes used in the 20th century.

This session was made possible by the research funding provided by the Czech Academy of Sciences through the Lumina Quaeruntur fellowship.


Sujet de la session en français / Topic in french

Les reproductions photomécaniques et l'agentivité matérielle des images

Encore trop rarement considérées comme des objets à part entière, les reproductions photomécaniques restent souvent cantonnées au rôle d’intermédiaire invisible donnant à voir différentes images photographiques, qu’elles soient artistiques ou informationnelles. Les recherches conduites à ce jour ont pourtant révélé le rôle moteur de ces inventions dans l’affirmation de la photographie en tant que principal moyen de communication visuelle du XXe siècle. À cela s’ajoute le tournant matériel apparu récemment dans les études photographiques, qui a contribué à détourner l’attention de l’esthétique et du sujet des photographies et de leur interprétation à l’aune de l’histoire de l’art, pour la recentrer sur la matérialité des objets photographiques, leurs usages, leurs circulations et leur contexte social. Cette session vise à approfondir notre connaissance de la reproduction photomécanique en explorant ses différents supports matériels et son agentivité sociale, de façon à remettre en question la transparence supposée des images. Dans quelle mesure les propriétés matérielles des reproductions photomécaniques déterminent-elles leurs usages sociaux ? Quel furent les retombées des photographies reproduites dans les livres, journaux, cartes postales ou sur des objets décoratifs dans les domaines de l’art, de la culture, du commerce ou de la science ? Ces questions sont d’autant plus actuelles qu’un grand nombre de ces documents sont désormais disponibles sous forme numérique, modifiant ainsi la manière dont nous les percevons. La fonction et les usages sociaux des reproductions photomécaniques seront étudiés depuis les premières inventions jusqu’à l’essor de la similigravure et des autres procédés employés au vingtième siècle.

Cette session a été rendue possible grâce au financement de la recherche par l'Académie tchèque des sciences par le biais de la bourse Lumina Quaeruntur.